Publié le 24/09/2024
À la demande de l’ex-première ministre Elisabeth Borne, l’Igas et l’Igf livrent dans un rapport des pistes pour réaliser des économies en matière d’apprentissage et de formation professionnelle et ainsi réduire la dépense publique.
Dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques, la 1ère ministre avait confié à l’Igas et l’Igf en novembre 2023, la revue de dépenses portant sur les dispositifs de formation professionnelle et d’apprentissage relevant des financements de l’État, avec un objectif d’économies fixé à 5 Md€.
Parmi les propositions de ce rapport, les primes à l’embauche en matière d’apprentissage sont ciblées. Les rapporteurs identifient des mesures pour réduire le coût et mieux partager la charge, notamment avec les employeurs. Une des mesures propose par exemple la suppression de la prime à l’embauche d’apprentis pour les niveaux 6 et 7 au sein d’entreprises de 250 salariés et plus.
Des pistes sont évoquées sur le financement des Cfa et une refonte du système de financement des Npec est préconisée, notamment sur les formations de niveaux 6 et 7.
Sur la formation des demandeurs d’emploi, il est proposé de limiter les achats d’actions de formation conventionnées et de réduire les financements des Poec au profit des Poei. Ces dernières seraient co-financées par les Opco via des contributions des entreprises.